“A conscience is that still small voice that people won’t listen to.” ― Carlo Collodi, Pinocchio

Aujourd’hui, les psychologues internationaux (à ne pas confondre avec les « psychothérapeutes » ;-)) sont devenus « persona non grata » au Luxembourg, car ils ne maîtrisent pas toutes les langues officielles du pays.

Cependant, en fournissant des services dans une ou deux langues du pays et leur langue maternelle, ils répondent aux besoins psychologiques de population internationale et nouveaux arrivant en aident à population integrer la culture luxembourgeoise.

Ces services mettent en exergue des besoins de communication entre les cultures des nouveaux arrivant et la culture luxembourgeoise. Aujourd’hui, les services sociaux ne sont pas qualifiés pour résoudre les problèmes psychologiques quotidiens de la population internationale.

La réalité est qu’aujourd’hui, tous les résidents du Grand-Duché ne maîtrisent pas les trois langues officielles. Il en va de même pour les psychologues. Cependant, ces derniers peuvent construire un pont interculturel entre la population autochtone et internationale en utilisant une langue officielle et une ou deux langues étrangères.

Cette construction réduirait l’effet délétère de l’isolement social de certains segments de la population, ce qui accentue l’écart entre les différentes classes sociales.

Nous avons déjà une bonne preuve que cela fonctionnerait en regardant l’exemple de nombreux médecins internationaux qui exercent avec succès au Luxembourg.

L’inégalité des chances due à une mauvaise intégration et à un accès limité aux services à cause de la langue crée des tensions sociales. Étant donné que les besoins primaires et les problèmes quotidiens de la population risquent de ne pas être satisfaits, l’augmentation des protestations de la population peut s’intensifier, ce qui, dans la situation de crise économique actuelle, peut avoir les conséquences les plus graves. En outre, les inégalités de revenus et de chances provoquent également une augmentation de la criminalité.

Compte tenu de ce qui précède, il est urgent d’impliquer les psychologues dans un projet séparé, à travers lequel la profession de psychologue, tout comme le métier de psychothérapeute, sera reconnue par le ministère de la Santé comme profession de santé et, de ce fait, remboursée par la CNS. L’objectif d’un tel projet devrait être de mener un travail préventif, proactif et interculturel avec les différentes couches de la population pour maintenir la santé mentale et un climat sain dans l’État luxembourgeois.